Restaurateur de tableaux, le métier

"Dès l’instant où le tableau entre dans l’atelier, j’engage ma responsabilité.
L’œuvre qui m’est confiée mérite autant de respect que son propriétaire.
Avant de restaurer un tableau, il faut prendre en considération toutes les possibilités de conservation de l’œuvre.

S’il y a lieu de restaurer, le travail se limitera toujours au minimum nécessaire, par souci de déontologie, bien sur, mais surtout de réversibilité.

On se rend compte d’emblée que la restauration de tableaux ne laisse rien au hasard et n’est entreprise qu’après une étude approfondie de l’œuvre, de son état et des solutions à envisager"
En tant que restauratrice, souligne Brigitte Huart: "il faut connaitre les différents facteurs de dégradation, prendre la mesure exacte des dégâts provoqués sur le tableau.

Pour chaque cas précis, il faut décider, définir les interventions, choisir le meilleur moyen d’éliminer les détériorations de manière durable".

Comment Brigitte approche- t- elle une œuvre à
restaurer ?

« Je divise mon travail de restauration en trois phases principales:
1: La conservation préventive visant à ralentir les détériorations et à prévenir les futurs dommages.
2: La conservation curative visant à éliminer les dégradations.
3: La restauration visant à réparer l’œuvre, à rétablir sa lisibilité en respectant son histoire et la signification de son message, d’y intégrer les retouches dans les manques et les lacunes.
J’insiste, chaque intervention est toujours pratiquée de manière réversible.
Je me déplace pour un avis ou une demande de devis, en vue d’une restauration éventuelle, et mes devis sont gratuits. »




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